Résumé du voyage au Sénégal de Peter McLaughlin, janvier 2013

J’ai pris un vol de Paris à Dakar le 30 décembre et je suis ensuite descendu en Casamance le 31. Je suis rentré à Paris le 7 janvier. Le voyage était beaucoup plus court que prévu, à cause de l’annulation de l’avion qui aurait du partir le 26 décembre.
Ce compte-rendu résume les activités et les rencontres principales de mon voyage. Je suis allé voir les écoles de Bassembo, Niaguis, Fanda, Aniak et Essyl. J’ai aussi visité la librairie de Djibekel. Je n’avais pas assez de temps d’avancer sur le poulailler d’Essyl.

Les questions qui se présentent au bureau de l’association suite à ce voyage sont les suivantes :

  1. Que faisons-nous pour répondre aux besoins exprimés par les écoles ?
  2. Commençons-nous un parrainage avec l’école d’Aniak ?

 

L’école de Bassembo

Les instituteurs et les élèves de l’école de Bassembo avaient préparé une cérémonie exceptionnelle pour accueillir et remercier l’association Kassumay. J’y suis allé avec Pierre et Virginie Conte et Joséphine Bassène pour représenter l’association. La cérémonie s’est bien déroulée avec un mot de bienvenue du directeur de l’école et un discours d’un élève. Les instituteurs nous ont présenté un cadeau et j’ai ensuite fait un petit discours pour les remercier.

L’école de Bassembo est l’école la plus grande dans la région. Il s’agit d’une école d’application, où les instituteurs apprennent à enseigner. Je leur ai demandé ce que l’association pourrait faire au-delà de notre soutien actuel. Ils ont soulevé les points suivants :

1. L’école n’a pas d’ordinateurs pour enseigner. Les instituteurs considèrent qu’il est essentiel que les élèves aient accès aux ordinateurs et qu’ils puissent les manipuler. L’école est en train d’aménager une salle informatique. Ils auraient besoin de 10 à 15 ordinateurs portables pour équiper la salle.

2. Les instituteurs voudraient construire un poulailler pour faire manger les élèves. Ils considèrent que ça serait rentable et pourrait payer l’internet. Ils cherchent un soutien afin qu’ils puissent le construire.

3. Pour une grosse partie des élèves, le repas à midi est le seul repas de la journée. L’école fournit un plat de riz pour chaque classe qui est à peine suffisant. Les élèves / les parents des élèves sont censés contribuer aux coûts de la cantine mais la plupart ne peut pas. L’école a du mal à faire manger les élèves comme il faut et demande à l’association Kassumay de les aider. Ils considèrent que 500K fcfa / année serait nécessaire.

L’association va étudier ces demandes et voir dans quelle mesure il est possible et souhaitable qu’elle propose son aide. L’association n’intervient pas dans l’urgence et ne peut se permettre de proposer une aide alimentaire qui rendrait les cantines trop dépendantes d’elle. Elle va relayer cette demande auprès des associations compétentes.

Le directeur de l’école de Bassembo en plein discours

Les instituteurs et les élèves à la cérémonie

Le cadeau de l’école de Bassembo pour l’association Kassumay

Les élèves à l’heure de manger

La cantine de l’école de Bassembo

 

L’école de Niaguis

L’école de Niaguis se trouve très près de la maison de Pierre et Virginie Conte. Je m’y suis rendu pour comprendre de quoi l’école avait besoin qui ne se vend pas à la librairie de Djibekel.

1. Carte du monde

2. Matériel de sport

3. Matériel culturel pour qu’ils puissent faire du théâtre

4. Ordinateurs

L’association va étudier ces demandes et voir dans quelle mesure il est possible et souhaitable qu’elle propose son aide.

 

L’école de Fanda

J’ai rendu visite aux instituteurs de l’école de Fanda pour leur donner une lettre des parrains et pour mieux comprendre leurs besoins. Les instituteurs m’ont fait la liste suivante de choses dont ils ont besoin qui ne se vendent pas à la librairie de Djibekel :

1. Cahiers d’exercice pour le curriculum

2. Jeu de maillots pour les élèves

3. Ballon de foot

4. Matériel de jardinage

5. Ordinateurs

6. Ustensiles de cuisine pour la cantine

7. Chaises

Ils ont besoin également de l’argent pour les condiments dans la cantine.

L’association va étudier ces demandes et voir dans quelle mesure il est possible et souhaitable qu’elle propose son aide. L’association n’intervient pas dans l’urgence et ne peut se permettre de proposer une aide alimentaire qui rendrait les cantines trop dépendantes d’elle. Elle va relayer cette demande auprès des associations compétentes.

La direction de l’école de Fanda

 

L’école d’Aniak

L’école d’Aniak se trouve à 5 km de Niaguis. L’association Kassumay ne parraine pas cette école actuellement. L’école est divisée en deux parties i) une école préscolaire qui a 118 élèves dans 3 classes ii) une école élémentaire qui a 551 élèves dans 12 classes. A mon avis cette école est la plus défavorisée de toutes les écoles que j’ai vues au Sénégal. Ils n’ont pas assez de salles de classe pour tous les élèves et ils ne sont pas aidés par ailleurs. Je leur ai demandé ce qu’on pourrait faire pour les aider. Voici leurs premières idées :

1. Construire des salles de classe

2. Fournir des outils de jardinage

3. Fournir du matériel pour nettoyer

4. Mettre en place du grillage

5. Fournir des seaux pour qu’ils puissent ramener de l’eau

La directrice s’appelle Saurata Sonko.

L’association va étudier ces demandes et voir dans quelle mesure il est possible et souhaitable qu’elle propose son aide.

La direction de l’école d’Aniak

Une salle de classe à l’école d’Aniak

La joie des élèves en voyant un membre de l’association Kassumay

 

L’école d’Essyl

Le directeur de l’école d’Essyl avait préparé une liste de ce qui n’allait pas / des choses à améliorer :

1. Les parrains ne répondent pas. Il est très important pour les élèves d’avoir une réponse.

2. Les lettres sont souvent détruites par la poste.

3. Ils voudraient mettre en place des liens avec des écoles françaises.

4. Ils ont déjà exprimé leurs autre besoins mais l’association n’a pas répondu (ordinateurs, matériel de sport).

L’association va étudier ces demandes et voir dans quelle mesure il est possible et souhaitable qu’elle propose son aide.

Le directeur de l’école d’Essyl avec du matériel fourni par l’association Kassumay

 

 

 

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